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  • Photo du rédacteurAssociation It's My BEEsiness

Pourquoi faire une césure ?


L’année de césure est une année de pause comprise dans le cursus étudiant. Elle est souvent proposée et encouragée en formation ingénieur, et, est placée entre l’avant-dernière et la dernière année de formation. Ce projet associatif a été créé dans le cadre de notre année de césure, nous partageons maintenant avec vous les avantages à se lancer dans une telle année.


Pour s’ouvrir


L’année de césure est parfois comparée à une année sabbatique. La différence est qu’elle est comprise dans le cursus de formation et ainsi valorisable et valorisée. C’est en effet très souvent une année durant laquelle les étudiants en profitent pour partir à l’étranger. Les expériences à l’international peuvent être faites dans différents cadres, comme celui d’un stage, d’un engagement solidaire ou associatif, de volontariat ou encore de voyage. De ce fait, la césure permet de s’ouvrir à différentes cultures, différentes façons de travailler avec différentes matières premières et organisations. Il est de plus, possible d’apprendre ou perfectionner un langage et de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes.

Comprendre l’élevage d’abeilles en Amazonie permet de gagner en ouverture d’esprit pour comprendre les différents modèles apicoles français.

Nous avons en effet pu découvrir, au cours de notre césure, les modèles apicoles au Costa Rica, au Pérou, en Angleterre, en Bolivie ou en encore au Chili. Ceux-ci diffèrent par l’abeille élevée, les moyens disponibles, la place du miel dans les cultures locales, etc. Nous en ressortons plus ouverts d’esprit, tant personnellement que professionnellement.


Être dans la découverte peut avoir un impact sur le projet professionnel et aider les étudiants à s’orienter vers les domaines qu’ils apprécient, en découvrant de nouvelles activités et façons de travailler.


Pour se surpasser


L’année de césure est une année facultative. Elle n’impose donc pas d’obligation de réussite comme peut obliger un stage obligatoire pour le diplôme. C’est donc l’occasion de se lancer des défis en se disant qu’il n’y aura pas de conséquences sur la réussite ou non de ce dernier. Avec cet état d’esprit, nous avons donc monté une association, financé des projets de tour de France pour réaliser des conférences, voyagé pour rencontrer des apiculteurs internationaux.


Se lancer des défis est également un excellent moyen de gagner en compétences et se forger un réseau. Le projet It’s my BEEsiness nous a par exemple appris à organiser et réaliser des conférences, réaliser des partenariats et sponsorings avec des entreprises, financer des projets, ou encore communiquer via internet. Ce projet nous a également mis en contact avec beaucoup d’acteurs de la filière apicole française et internationale.

La césure permet d’expérimenter de nouvelles expériences : faire un marché londonien tout en anglais est maintenant facile !

Il y a peu de moments dans les formations post-bac ou les étudiants bénéficient d’une période d’aussi grande liberté. Elle est pourtant très bénéfique lorsqu’à la fin de la césure, on se rend compte de tous les défis accomplis, les compétences gagnées, et les opportunités crées pour la fin des études et l’entrée dans le monde du travail.


Pour s’engager


Nous sommes actuellement dans une période où les jeunes diplômés cherchent du sens à leurs futurs métiers. Face aux défis environnementaux et sociaux, très nombreux sont ceux qui cherchent à mener durant leur vie, une activité engagée et bénéfique face à ces enjeux. L’année de césure permet de faire un premier pas dans cette direction. Sans contrainte liée à la formation, elle questionne sur les choix de ce que l’étudiant va réellement accomplir durant un an.


Certains étudiants profitent de leur année de césure pour s’investir dans des associations humanitaires. D’autres réalisent des volontariats en agriculture durable. Certains encore partent à la rencontre d’initiatives innovantes pour partager avec le plus grand nombre les travaux et idées mises en place par certaines structures.

Klervi profite de son année de césure pour travailler avec une ONG et aider les femmes en Bolivie à développer l’activité méliponicole.

Nous avons décidé d’agir pour la préservation des abeilles. A l’échelle d’une année, nous avons choisi de communiquer pour rétablir les idées reçues, enquêter les apiculteurs au sujet du varroa, découvrir la diversité et sensibiliser à l’importance de préserver les abeilles, qui ne sont pas toujours élevées pour la production de miel.



Conclusion


Il y a autant de bonnes raisons de réaliser une césure que d’étudiants césuriens. Se former, apprendre à se connaître, sortir de sa zone de confort, chacun y trouvera des bénéfices. Quoi qu’il en soit, nous sommes très heureux d’avoir pu bénéficier de cette expérience, d’avoir pu donner vie à ce projet associatif It’s My BEEsiness qui sort à présent largement du cadre de nos césures. Nous avons aussi pu observer une évolution importante entre avant la césure, et après la césure, et pour cela, nous vous encourageons tous à oser vous lancer !



Voir notre article sur Les femmes et la méliponiculture.

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