La préservation des abeilles
Il existe beaucoup d’espèces d’abeilles sans aiguillon vivant dans les différents pays tropicaux mondiaux. On peut observer une grande diversité de morphologies, de tailles, couleurs ou encore de formes. De par leur adaptation environnementale, elles ont également des comportements très variés.
La destruction importante des écosystèmes à l’échelle mondiale impacte les abeilles. Il se peut que beaucoup d’espèces soient en danger d’extinction avant même qu’elles aient été découvertes. Les abeilles sans dard ont été peu étudiées du fait de leur faible intérêt économique apparent. Nous avons encore beaucoup à découvrir et à apprendre à leur sujet, comme leur mode de vie, leur place dans l’écosystème, leur importante diversité.
Elever les abeilles mélipones, en leur offrant un toit et un environnement riche en fleurs est une façon de les préserver et de lutter contre la perte de biodiversité.
La pollinisation
Les abeilles sans aiguillon, comme toutes les abeilles, sont des pollinisateurs. En se nourrissant, elles captent du pollen sur leurs poils, et le transportent de fleurs en fleurs. La mise en contact de pollen mâle sur le pistil femelle de fleurs différentes permet leur reproduction. Cette relation bénéficiant aux abeilles et aux fleurs place ces insectes à une place clef du développement des plantes.
L’abeille domestique Apis mellifera est une grande pollinisatrice et peut visiter une grande diversité de fleurs. Cependant, elle ne peut pas polliniser toutes les espèces de plantes à fleurs. Certaines fleurs ne peuvent être pollinisées que par d’autres abeilles, dont certaines par les abeilles sans aiguillon. Elever des abeilles sans dard permet donc ce service de pollinisation aidant les fleurs natives à se reproduire.
La préservation des écosystèmes
La diversité d’abeilles sans aiguillon est très importante. Chaque espèce a ses préférences de fleurs visitées. Certaines sont polyvalentes et peuvent se nourrir de nectars très variés et ainsi polliniser de nombreuses fleurs. D’autres sont bien plus spécialisées et assurent la reproduction de plantes qui peuvent être spécialisées également et dépendent de ces abeilles en particulier.
Du fait de cette interdépendance parfois très forte, élever et protéger les abeilles sans aiguillon revient à protéger les plantes qui en dépendent et tout l’écosystème qui y est lié. Cela peut être un point de départ pour étudier et protéger la biodiversité souvent observable dans les régions tropicales.
Voir nos articles sur La production de miel en méliponiculture et L'organisation d'une ruche d'abeilles sans dard.
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